Adresse physique :
124 rue de Picpus
75012 Paris
Heure d’ouverture :
Lundi – Samedi
8h – 18h

Si tu cherches un arbre à la fois solide, mellifère, décoratif et franchement facile à vivre, l’acacia — qu’il s’agisse du robinier faux-acacia ou des véritables Acacia — a tout pour te plaire. Avec sa croissance rapide, sa floraison parfumée et son allure élégante, il s’intègre parfaitement dans un jardin moderne comme dans un espace plus naturel. Voici une fiche complète, claire et ultra-pratique pour te guider dans son choix, sa plantation et son entretien.
En France, lorsqu’on parle “d’acacia”, on désigne le plus souvent le robinier faux-acacia. C’est lui qui porte les célèbres grappes de fleurs blanches parfumées au printemps. Il appartient à la grande famille des Fabacées et se reconnaît à ses feuilles composées, ses fleurs mellifères et son bois très dur.
Les véritables Acacia (au sens botanique strict), parfois appelés mimosas, regroupent une multitude d’espèces souvent persistantes ou semi-persistantes, aux fleurs en pompons jaunes, blanches ou rosées. Leur port varie énormément : certains ne dépassent pas 3 m, tandis que le robinier peut monter jusqu’à 20 à 30 m quand il est bien installé.
Un point important : leur système racinaire est puissant et traçant, ce qui garantit une excellente résistance à la sécheresse, mais impose de les planter loin des petits murets ou des canalisations fragiles.
Pour que ton acacia s’épanouisse pleinement, offre-lui un emplacement ensoleillé à mi-ombre. La lumière directe favorise une floraison abondante et un bois bien durci.
Côté résistance, le robinier faux-acacia est un véritable costaud : il encaisse sans problème des froids de −20 à −23 °C, ce qui explique son succès dans toute l’Europe. Les autres acacias, surtout ceux aux floraisons colorées, sont un peu plus frileux mais restent faciles dès qu’ils ont un sol bien adapté.
Leur point faible, en revanche, c’est l’excès d’eau. Ils aiment les sols :
Une fois enracinés, ils supportent très bien la sécheresse.
La plantation s’effectue de l’automne au printemps, mais toujours hors période de gel. L’objectif est de permettre à l’arbre de développer ses racines avant les fortes chaleurs.
Prévois un trou large, souvent trois à quatre fois la taille de la motte, pour faciliter la reprise, et mélange la terre avec du compost ou un engrais organique sans contact direct avec les racines. Un tuteur est conseillé les premières années pour stabiliser le jeune sujet au vent.
Pendant les premiers mois, l’arrosage doit être sérieux : arrosages abondants juste après plantation puis réguliers si le sol sèche rapidement. En pot, l’acacia demande encore plus de vigilance, car il tolère mal les substrats trop secs.
Une fois installé, l’acacia devient presque autonome. Un simple apport de compost au printemps suffit pour soutenir sa croissance. Un paillage léger autour du pied l’aide à conserver l’humidité et limite la concurrence des herbes.
La taille reste modérée : elle consiste surtout à enlever le bois mort, les branches malades ou celles qui se croisent. On intervient en général en fin d’hiver ou après la floraison selon les espèces. Sur les jeunes arbres, une taille de formation à l’automne aide à construire une belle charpente.
L’acacia est globalement robuste, mais il peut être sensible à certaines maladies si le sol est mal drainé. Les plus fréquentes sont :
La prévention reste simple : sol bien drainé, bonne aération, élimination des débris végétaux et surveillance régulière. En cas d’invasion, des solutions naturelles comme le purin d’ortie ou des traitements biologiques suffisent souvent.
Parce qu’il coche toutes les cases : floraison parfumée, croissance rapide, résistance au froid, grande capacité d’adaptation aux sols et un entretien minimal. C’est un arbre idéal pour apporter du caractère, attirer les pollinisateurs et créer rapidement un décor structurant dans le jardin.